NVISO sécurise la technologie derrière la transition verte

La transition vers une économie circulaire va de pair avec une utilisation accrue des technologies numériques. L'importance de notre infrastructure informatique ne cesse d’augmenter, tout comme le besoin de sécurité. NVISO aide les entreprises à créer un environnement informatique sécurisé et à résoudre les incidents.

NVISO rassemble sous un même toit l'organisation de différents aspects de la cybersécurité. La société aide les entreprises à créer des logiciels sécurisés et protège l'infrastructure sous-jacente. Les entrepreneurs peuvent également faire appel à NVISO pour détecter les cyberattaques et y répondre. L'entreprise effectue ensuite une analyse des appareils concernés afin d'exposer les faiblesses et de proposer des solutions, comme la sécurisation contre le phishing et les ransomware.

La cybersécurité au cœur de la durabilité

Des incidents récents tels que l'attaque de Colonial Pipeline montrent clairement que la sécurité des systèmes informatiques est incontournable. Le plus grand oléoduc des États-Unis avait alors été fermé pendant cinq jours en 2021. Les images des longues files d'attente dans certaines des 12 000 stations-service touchées ont fait le tour du monde. Mais quel est le lien entre cybersécurité et durabilité ?

« Nous pouvons économiser beaucoup d'énergie grâce à une digitalisation intelligente, mais si tout le monde a peur des hackers, personne ne s’engagera dans cette voie. » 
Vincent Defrenne, cofondateur de NVISO

« La cybersécurité n’est pas verte par nature », explique Vincent Defrenne, cofondateur de NVISO. « Le cryptage des données nécessite une plus grande puissance de calcul et consomme donc plus d'énergie. Cependant, la digitalisation joue un rôle crucial dans de nombreuses initiatives durables, comme l'efficacité énergétique. Vous pouvez faire de grandes économies dans un bâtiment en programmant vos appareils de manière intelligente : éclairage automatique, chauffage en fonction de la présence, signal si la porte reste ouverte... Derrière toutes ces applications se cache un système informatique. S'il n'est pas sécurisé, un criminel peut en prendre le contrôle et demander une rançon. Peu importe à quel point le système est économique, si tout le monde a peur des hackers, personne ne l'utilisera. »

Pandémie de phishing

La pandémie de coronavirus a encore accéléré la digitalisation de notre société. Parallèlement, elle a créé de nouvelles opportunités pour les cybercriminels. « Ils jouent intelligemment sur les peurs des gens », explique le cofondateur Daan Raman. « Par exemple, en vous contactant à propos d'un résultat de test prétendument positif dans votre entourage. Cela est moins suspect que quelqu'un qui vous appelle au sujet de votre compte bancaire. Le nombre de cas de fraude a déjà connu une augmentation spectaculaire en 2018. En 2020, ils ont atteint des chiffres encore bien plus élevés.

« Ce type d'attaque par phishing n'utilise pas directement l'informatique », explique M. Defrenne. « Mais l'informatique fait partie de la chaîne d'attaque. Les criminels l'utilisent, par exemple, pour collecter des données à caractère personnel. Nous voulons contribuer à prévenir de telles pratiques. C'est pourquoi nous faisons partie d'un écosystème d'acteurs de la cybersécurité qui collaborent avec les banques. NVISO, qui emploie plus de 100 travailleurs, dispose notamment d'une équipe d'une vingtaine de hackers éthiques. Ils utilisent les mêmes tactiques que les criminels pour tester la sécurité des applications. En outre, nous participons aux campagnes de formation et de sensibilisation du SANS, un centre de formation américain réputé qui opère dans le monde entier. Le fait qu'il fasse confiance à un partenaire originaire du petit pays qu'est la Belgique est pour moi le signe que nous sommes sur la bonne voie. »